Selon les articles L. 2314-3 et L. 2315-27 du Code du travail, le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail assiste avec voix consultative aux réunions du CSE/CSSCT sur les points de l’ordre du jour relatifs aux questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail.
Le législateur ne prévoit pas formellement les interactions entre le comité social et économique et le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail. Pour autant, il est important d’entretenir une communication active et qualitative en vue d’appréhender au mieux les différentes problématiques en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail dans l’entreprise.
Le référent santé et sécurité occupe un rôle central en matière de santé et de sécurité. En effet, de par ses compétences spécifiques, il est en mesure d’apporter des éclairages tant à la Direction de l’entreprise qu’au CSE/CSSCT, et ainsi créer du liant au traitement des problématiques.
D’une manière générale, il est nécessaire d’avoir à l’esprit que :
- Les membres du CSE/CSSCT ne sont pas des professionnels et peuvent souffrir d’un déficit technique en matière de SSCT ;
- Les élus sont des salariés ayant l’expérience du terrain car évoluant dans cet environnement professionnel ;
- Les élus ne peuvent que difficilement consacrer un temps important à chacune de leurs missions.
Ainsi, le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail n’a pas vocation à prendre parti, mais plutôt à apporter un éclairage pragmatique sur les questionnements liés à la santé et à la sécurité :
- Le contenu du document unique d’évaluation des risques ;
- Les problématiques rencontrées par l’entreprise en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail ;
- Les aspects techniques de la santé au travail (approche ergonomique, distinction entre travail prescrit et travail réel, positionnement en termes de RPS, élaboration des arbres des causes, etc.).
Par conséquent, il est donc important d’entretenir un dialogue constructif avec les acteurs internes car cela permettra la mise en place d’une approche globale des enjeux en matière de santé et de sécurité, mais également de démontrer l’implication du CSE dans ce domaine.