Face à l’évolution des prises de conscience croissante sur les situations de violences au travail et des risques psychosociaux en entreprise, le rôle des référents y compris les référents harcèlement moral, sexuel et agissements sexistes, s’impose comme un levier indispensable pour assurer un environnement de travail sain et respectueux. Désigné au sein des Comités Sociaux et Économiques (CSE) et des entreprises en fonction des effectifs, ces référents jouent un rôle essentiel dans la prévention, la sensibilisation, le recueil de signalement et l’orientation des salariés.
L’accélération et la montée en puissance des exigences législatives, réglementaires et jurisprudentielles, souligne l’importance stratégique de cette fonction. Depuis la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel et plus récemment, le décret sur la protection des lanceurs d’alerte du 3 octobre 2022, les employeurs ont l’obligation de désigner des référents, garantissant ainsi une meilleure prise en charge des situations à risque et une réponse aux obligations réglementaires et législatives.
Dans cet article, nous détaillerons le cadre légal qui encadre cette fonction, les missions concrètes du référent harcèlement CSE et du référent harcèlement Entreprise, ainsi que les bonnes pratiques à mettre en place pour renforcer son efficacité au sein de l’entreprise.