04/09/2025
Un salarié qui s'étire sur son lieu de travail

Pourquoi suivre une formation Gestes et Postures en entreprise ?

Depuis 2003, le nombre de Troubles Musculosquelettiques (TMS) a augmenté de 60% (ameli), devenant la première cause de maladie professionnelle devant l’amiante, la surdité et bien d’autres. Cette forte augmentation peut s’expliquer par une transformation des conditions de travail (plus intense, une sédentarité plus grande), un allongement des carrières, mais aussi une meilleure reconnaissance et déclaration de ces troubles. 

Les TMS ont un grand impact sur l’entreprise que ce soit au niveau humain, mais aussi financier. La moyenne des arrêts de travail est de 117 jours (source). A cela s’ajoutent tous les coûts indirects, que cela soit le remplacement du salarié, la perte de productivité, l’aménagement de poste spécifique, le manque d’attractivité, la rétention des travailleurs, etc.

Il existe plusieurs solutions afin de diminuer le nombre de TMS dans votre entreprise : l’aménagement technique, l’organisation des espaces de travail et du travail et la formation. La formation est une part tout aussi importante de la démarche de prévention, ayant un impact positif sur l’accidentologie (Source). Nous allons nous concentrer sur celle-ci en détaillant comment le formateur peut vous aider, l’intérêt de la formation pour vos travailleurs et que faire après une formation.

Comment un formateur Gestes et Postures accompagne vos salariés ?

Tout d’abord, un formateur prépare sa formation, il va se renseigner sur le secteur d’activité, le nombre de salariés, le nombre d’accidents de travail, maladie professionnelle, etc. Cela lui permet d’adapter son support et d’effectuer quelques recherches en amont, afin d’être sûr d’avoir la formation la plus pertinente pour vous.

Le jour J, il va compléter son analyse par les retours d’expérience des participants, les maux qu’ils ont ou ont eu, la description de leur travail, etc. Cela va permettre au formateur d’adapter les recommandations qui seront données lors de la partie terrain du Gestes et Postures.

Voici les éléments qu’un formateur recherche pour chaque salarié présent :

  1. Son activité – il fait quoi, pourquoi et comment
  2. Son environnement de travail (l’espace, le bruit, les ambiances thermiques, etc.)
  3. La fréquence de réalisation
  4. La charge transportée
  5. Le volume transporté
  6. La distance à parcourir
  7. La zone de prise/ pose
  8. L’utilisation d’outils, matériels
  9. Le nombre de personnes pour faire l’activité

En fonction de cela, il va pouvoir donner ses conseils. Le travailleur pourra ainsi mettre en pratique le principe de sécurité physique et d’économie d’effort, plus souvent appelé « Gestes et Postures ».

L’idée n’est pas de stigmatiser une posture, mais plutôt comprendre son impact sur le long terme. Prenons l’exemple de deux travailleurs :

Travailleur 1 : Doit porter 1 carton de 25 kg sur 10 mètres.

Travailleur 2 : Doit porter 1 ramette de feuille sur 5 mètres.

La réponse la plus logique serait de se concentrer sur le travailleur 1 car il porte plus lourd sur une plus longue distance. Si maintenant, je vous donne quelques informations supplémentaires :

Travailleur 1 : Porte ce carton 1 fois par an, le prend sur une palette au sol et le pose sur une palette à hauteur de bras.

Travailleur 2 : Déballe des cartons de ramettes de feuilles imprimées tous les jours. La palette est positionnée au sol. Il les pose sur des tables, cela dure 30 minutes à chaque fois.

L’impact de la même posture  » du sol vers une table » ne sera pas la même entre le travailleur 1 et 2, même si le poids du 1 est plus lourd. En tant que formatrice, je montrerai les postures les moins impactantes pour le travailleur 1, en me formalisant moins s’il décide de ne pas les suivre par la suite. Par contre, je ferai en sorte que le travailleur 2 ait bien compris les enjeux et applique bien son « gestes et postures ». Évidemment, l’idéal serait que les deux travailleurs appliquent les conseils.

Lors de la formation, le formateur regardera également avec les stagiaires le cumul de toutes les activités. Il est rare qu’une personne n’est qu’une seule posture contraignante dans tout son travail. Même le travail administratif n’est pas épargné. Rester 7h par jour assis sur une chaise de travail est très contraignant pour le corps, à cela s’ajoute la récupération de dossier, l’archivage, la recherche de l’imprimante, etc. Une bonne analyse demande de regarder le travail dans son ensemble.

Revenons sur nos deux travailleurs, imaginons que le travailleur 1 et 2 sont une seule et même personne, cela change tout ! Même pour le travail effectué en 1 nécessitera de la vigilance. Donc il est nécessaire qu’une cartographie de toutes les activités impactantes soient réalisées en formation, permettant d’identifier le cumul de positions identiques, entraînant un ou plusieurs types de troubles.

Déroulement d’une formation Gestes et Postures : théorie et pratique

La formation Gestes et Postures se déroule en deux temps, une partie théorique, et une autre pratique. Il est primordial d’avoir les deux dans une formation. Cela permet, déjà, de dynamiser la journée. Il faut que les travailleurs trouvent le contenu intéressant et percutant. Le formateur fait en sorte de varier entre des apports directs, et des activités ludiques, que cela soit en groupe ou en individuel. Ces deux parties permettent également d’ancrer le savoir en faisant réaliser les activités par le travailleur.

La première partie est composée :

  • D’une sensibilisation aux impacts des risques physiques, venant poser les définitions d’accident de travail, maladie professionnelle et des statistiques. Cela permet aux participants, de comprendre le « pourquoi ils sont là ». Le partage d’expérience est réalisé tout au long de la journée afin d’en apprendre plus sur eux, et de continuellement ajuster et personnaliser la formation.
  • D’une explication du cadre légal et réglementaire : le code du travail, la norme X35-109 ainsi que le cadre de la pénibilité sont abordés. Cela pose un contexte, montrant que l’entreprise suit la réglementation. C’est également un outil pédagogique afin de poser des références (Est-ce que 25kg c’est problématique à porter pour mon corps ?).
  • D’une part sur les notions de bases de l’anatomie : seront vus la construction du corps humain, les pathologies liées au travail, et les limites du corps humain. Comprendre son corps, c’est comprendre quand cela peut bloquer, ainsi écouter les signaux annonciateurs de séquelles.
  • Une partie échauffement : selon le type de Gestes et Postures, l’échauffement est plus ou moins abordé, mais il est une séquence incontournable de cette formation. Un corps qui ne s’est pas échauffé c’est comme essayer de faire des cookies avec du beurre qui sort du réfrigérateur, cela ne fonctionne pas.
  • Enfin, les principes de sécurité physique et d’économie d’effort ou les principes du Gestes et Postures : seront vus dans des cas pratiques en salle : lever, porter, déplacer, poser, une charge, avec différent volume et poids.

Une fois que les bases de la formation Gestes et Postures sont posées, la deuxième partie se concentre sur la mise en pratique terrain avec :

  • La réalisation d’un échauffement personnalisé aux activités de l’entreprise.
  • L’analyse et la création de cas pratiques au poste de travail. Il est primordial d’avoir une partie terrain pour cette formation afin de créer un lien entre théorie et travail du quotidien.

Les participants sont amenés :

  • À montrer leur travaille au formateur.
  • Proposer les adaptations de postures en appliquant les principes vus en salle.
  • Le formateur est là pour donner les derniers conseils.

Optimiser l’application des Gestes et Postures après la formation

Pour vous assurer que les participants réalisent vraiment le Gestes et postures, voici quelques conseils :

  • Former aussi bien les managers que les travailleurs, afin que tout le monde applique les conseils. Les travailleurs se sentent souvent mal à l’aise pour le faire car ils n’ont pas l’habitude. Ils ont souvent peur d’être jugés par leurs collègues. Si tout le monde le fait, cela rentrera dans les mœurs de l’entreprise, et ceux qui n’appliqueront pas qui se sentiront comme des intrus.
  • Réaliser des sensibilisations, formations régulières. La formation est dense, il est normal que 100% des concepts n’aient pas été assimilés. La répétition augmente l’intégration.
  • Prendre le temps de faire des analyses d’activité. En formation, il est possible que toutes les activités n’aient pas été abordées, ou que de nouvelles apparaissent. Se poser de nouvelles questions et impliquer les travailleurs les stimuleront, et montreront l’implication de l’entreprise.
  • Ne pas tout miser sur le Gestes et Postures. C’est seulement un des éléments permettant de limiter l’apparition des TMS, afin de limiter les accidents et maladies professionnelles, il est important que du technique et de l’organisation soit mis en place (transpalette à lever, poste de travail à hauteur d’homme, stockage entre les genoux et les épaules, etc.). Cela montrera en plus la réelle implication de l’entreprise dans les sujets Santé et Sécurité au travail.

Formation Gestes et Postures : un levier clé de prévention des TMS

La formation Gestes et Postures concerne tous les salariés, du nouvel arrivant au sénior expérimenté et est utile dans tous les secteurs d’activités. Cette formation est composée de deux grandes parties, une théorique pour apporter les bases, et une pratique permettant une meilleure assimilation des bases. Le formateur s’adapte à l’entreprise et personnalise sa formation. Aucun Gestes et Postures n’est identique. Enfin, l’entreprise peut mettre en place d’autres actions afin de limiter ses accidents du travail et maladies professionnelles.

tableau des TMS depuis 1993

Vous souhaitez former vos salariés aux Gestes et Postures pour réduire les TMS et améliorer la sécurité au travail ?

Contactez Propuls’ pour mettre en place une formation adaptée à votre secteur.

Nous contacter

Clélia GRANGE

Propuls'

Consultante et formatrice spécialisée en gestion des risques professionnels, Clélia accompagne depuis plusieurs années les entreprises dans la structuration de leurs démarches Santé & Sécurité au Travail. Son expertise s’appuie sur une approche pragmatique, orientée terrain, et une volonté constante de rendre les équipes plus autonomes dans la prévention des risques. Au sein du Cabinet Propuls’, Clélia joue un rôle de référente sur les sujets liés à la santé et à la sécurité au travail, accompagnant les entreprises pour qu’elles deviennent les moteurs d’une culture de prévention efficace de la santé de leurs collaborateurs. Elle intervient également dans la mise en place du Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP), et forme l’ensemble des acteurs – encadrants, préventeurs, salariés.

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Ce que dit la réglementation

  • Le Code du travail (articles L4121-1 et suivants) impose à l’employeur une obligation générale de sécurité : il doit évaluer les risques, mettre en œuvre des actions de prévention, d’information et de formation adaptées pour protéger la santé et la sécurité des salariés.

  • Concernant les manutentions manuelles (articles R4541-1 à R4541-11), l’employeur doit éviter les manutentions dangereuses, adapter les postes et, si le risque ne peut être évité, former les salariés aux principes de sécurité physique et d’économie d’effort (ce que l’on appelle communément la formation Gestes et Postures).

En résumé

  • La formation “Gestes et Postures” en tant que module générique n’est pas une obligation légale stricte.

  • En revanche, dès qu’un salarié est exposé à des risques liés à la manutention manuelle ou à des postures contraignantes, l’employeur a l’obligation de le former et de l’informer sur les moyens de prévenir ces risques.

  • Cette obligation s’inscrit aussi dans la démarche DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) et la prévention des TMS.

  • Connaître les enjeux de la sécurité physique pour mieux prendre soin de soi
  • Savoir privilégier l’utilisation des moyens mécaniques et humains mis à disposition
  • Prendre en compte l’utilité de l’échauffement
  • Réaliser les manutentions manuelles en utilisant les principes de sécurité physique et d’économie d’effort
  • Réagir en aidant et/ou en expliquant quand un collègue semble en difficulté lors d’une manutention manuelle

  • Formation Gestes et Postures : elle découle directement des obligations du Code du travail. C’est l’employeur qui doit s’assurer que ses salariés soient formés aux principes de sécurité physique et d’économie d’effort dès lors qu’ils sont exposés à des risques.

  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) : elle est encadrée par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) et le réseau Assurance Maladie – Risques Professionnels. La PRAP est une formation certifiante et normée, qui permet d’aller plus loin que la sensibilisation aux gestes et postures, en impliquant les salariés dans l’analyse et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La prévention des risques liés aux gestes et postures repose sur une approche globale qui combine technique, organisation et formation :

  1. Adapter les postes de travail : utiliser des équipements de levage (transpalette, chariot, table élévatrice), stocker les charges entre les genoux et les épaules, limiter les déplacements inutiles.

  2. Améliorer l’organisation : répartir la charge de travail, éviter les tâches répétitives trop longues, prévoir des pauses régulières, alterner les postures.

  3. Former et sensibiliser les salariés : proposer une formation Gestes et Postures ou PRAP, pour apprendre les principes de sécurité physique et d’économie d’effort, comprendre l’impact des postures et adopter de bons réflexes.

  4. Impliquer les managers : veiller à ce que les bonnes pratiques soient appliquées et encourager une culture de prévention partagée.

  5. Analyser régulièrement les situations de travail : mettre à jour le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels), identifier les activités à risque et ajuster les mesures de prévention.

En combinant formation, aménagements techniques et organisationnels, vous réduisez efficacement l’apparition des TMS (troubles musculosquelettiques) et améliorez la santé et la sécurité au travail.

Les 9 principes généraux de prévention sont inscrits dans le Code du travail (article L.4121-2) et constituent le socle de toute démarche de santé et sécurité au travail. Ils guident l’employeur dans la mise en place de mesures adaptées pour protéger les salariés.

Voici ces 9 principes :

  1. Éviter les risques : supprimer le danger ou l’exposition au danger.

  2. Évaluer les risques : analyser les risques qui ne peuvent pas être évités.

  3. Combattre les risques à la source : agir directement sur l’origine du risque.

  4. Adapter le travail à l’homme : concevoir les postes, outils et méthodes pour limiter les effets du travail sur la santé.

  5. Tenir compte de l’évolution de la technique : utiliser les solutions les plus sûres et les plus récentes disponibles.

  6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou l’est moins : substituer un produit, une organisation ou une méthode par une alternative plus sûre.

  7. Planifier la prévention : intégrer la prévention dans l’organisation, le management et la production, en incluant la technique, l’humain et les conditions de travail.

  8. Prendre des mesures de protection collective en priorité sur les protections individuelles : privilégier les solutions qui protègent l’ensemble des salariés avant d’avoir recours aux EPI.

  9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs : informer, former et accompagner les salariés pour qu’ils appliquent les mesures de prévention.

Ces principes s’appliquent à toutes les entreprises et doivent être pris en compte dans le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) et dans toute politique de prévention des risques.

Les Troubles Musculosquelettiques (TMS) touchent principalement les zones du corps sollicitées de façon répétitive ou soumises à des postures contraignantes. Selon l’INRS et l’Assurance Maladie, les parties du corps les plus touchées sont :

  1. Les membres supérieurs :

    • Épaules : sollicitations répétées, travail bras en l’air, port de charges.

    • Coudes : gestes répétitifs, mouvements contraints (ex. : tendinite du coude, épicondylite).

    • Poignets et mains : utilisation d’outils, travail sur clavier ou gestes fins répétés (ex. : syndrome du canal carpien).

  2. Le dos et la colonne vertébrale :

    • Zone très exposée lors de la manutention manuelle, du port de charges, des torsions et postures statiques prolongées.

    • Les lombalgies (douleurs en bas du dos) représentent une part importante des arrêts de travail liés aux TMS.

  3. Les membres inférieurs (dans une moindre mesure) :

    • Genoux et hanches peuvent être touchés, surtout dans les activités nécessitant des positions accroupies, à genoux ou des déplacements fréquents.

En résumé : les épaules, le dos et les poignets sont les zones les plus souvent touchées par les TMS en entreprise. D’où l’importance de la formation Gestes et Postures, qui permet d’apprendre à protéger ces parties du corps au quotidien.

Les Troubles Musculosquelettiques (TMS) apparaissent quand le corps est soumis à des contraintes répétées ou prolongées. L’INRS identifie 4 grands facteurs de risque qui se cumulent souvent :

  1. Les contraintes physiques

    • Port de charges lourdes, gestes répétitifs, postures contraignantes ou prolongées, vibrations…

    • Exemple : manutention manuelle de cartons, travail prolongé sur écran sans pause.

  2. Les contraintes organisationnelles

    • Pression temporelle, cadence élevée, absence de pauses, manque de rotation des tâches.

    • Exemple : chaîne de production avec gestes identiques répétés toute la journée.

  3. Les contraintes psychosociales

    • Stress, manque de reconnaissance, tensions dans l’équipe, faible autonomie.

    • Ces facteurs accentuent la perception de la douleur et diminuent la récupération.

  4. Les contraintes individuelles

    • Âge, état de santé, condition physique, antécédents médicaux.

    • Exemple : un salarié ayant déjà une fragilité lombaire sera plus exposé aux lombalgies.

Les TMS résultent généralement d’une combinaison de ces facteurs. C’est pourquoi la prévention doit être globale, en agissant à la fois sur l’organisation, les conditions de travail, le collectif et la formation (ex. : formation Gestes et Postures ou PRAP).

Les affections périarticulaires désignent un ensemble de troubles qui touchent les tissus situés autour des articulations (tendons, gaines synoviales, bourses séreuses, ligaments, muscles). Elles n’affectent donc pas directement l’articulation elle-même, mais ses structures périphériques.

Elles sont très souvent liées aux gestes répétitifs, aux postures contraignantes ou aux efforts excessifs, et représentent la majorité des Troubles Musculosquelettiques (TMS) reconnus en maladie professionnelle.

Parmi les affections périarticulaires les plus fréquentes, on retrouve :

  • Tendinites (inflammation des tendons, ex. : épaule, coude, poignet).

  • Syndrome du canal carpien (compression du nerf médian au poignet).

  • Bursites (inflammation d’une bourse séreuse, souvent à l’épaule ou au coude).

  • Épicondylites (inflammation des tendons du coude, dite « tennis elbow »).

En résumé, les affections périarticulaires sont des lésions douloureuses des tissus autour des articulations, directement liées aux conditions de travail physiques. Leur prévention passe par l’amélioration des postes, l’organisation du travail et la formation Gestes et Postures / PRAP.

Les gestes répétitifs constituent l’un des principaux facteurs de risque de Troubles Musculosquelettiques (TMS) en entreprise. Lorsqu’un salarié répète les mêmes mouvements plusieurs heures par jour, sans récupération suffisante, cela entraîne une usure prématurée des tissus et des douleurs chroniques.

Les gestes répétitifs n’agissent pas seuls : leur impact est aggravé par la cadence, l’intensité, le manque de pauses et les contraintes posturales.