Avant même de planifier une formation Sauveteur Secouriste du Travail (SST), une phase de préparation est essentielle pour garantir son efficacité et sa pertinence. Une formation mal anticipée risque d’être perçue comme une contrainte par les salariés et de ne pas s’intégrer correctement dans la politique de prévention de l’entreprise. Voici les étapes clés pour bien préparer la formation.
1- Évaluer les besoins spécifiques de l’entreprise
La première question à se poser est : combien de SST sont nécessaires et où doivent-ils être positionnés ?
Légalement, la présence de SST est obligatoire dans certains cas : chantiers de plus de 20 salariés et durant plus de 15 jours, dans les ateliers ( Source : Légifrance), mais au-delà de la réglementation, il est pertinent d’évaluer les besoins réels de l’entreprise. Pour cela, plusieurs éléments sont à analyser :
- L’effectif et l’organisation du travail : Un SST doit pouvoir intervenir rapidement en cas d’urgence, donc il faut s’assurer qu’il y est un SST de présent sur tous les créneaux horaires et dans toute l’entreprise.
- Les risques spécifiques liés à l’activité : Une entreprise industrielle avec des machines dangereuses, une entreprise de logistique avec de la manutention lourde, ou un bureau avec un risque de malaise ou de troubles musculo-squelettiques n’ont pas les mêmes besoins en SST.
- La zone géographique : si vous êtes à proximité d’une entreprise SEVESO, d’un barrage par exemple, cette donnée est à prendre en compte.
- L’accidentologie : Il est pertinent d’analyser les types d’accidents, ainsi que les services les plus concernés par les accidents du travail afin d’ajuster le nombre de SST en fonction des besoins réels.
L’effectif et l’organisation du travail : Un SST doit pouvoir intervenir rapidement en cas d’urgence, donc il faut s’assurer qu’il y est un SST de présent sur tous les créneaux horaires et dans toute l’entreprise.
Les risques spécifiques liés à l’activité : Une entreprise industrielle avec des machines dangereuses, une entreprise de logistique avec de la manutention lourde, ou un bureau avec un risque de malaise ou de troubles musculo-squelettiques n’ont pas les mêmes besoins en SST.
La zone géographique : si vous êtes à proximité d’une entreprise SEVESO, d’un barrage par exemple, cette donnée est à prendre en compte.
L’accidentologie : Il est pertinent d’analyser les types d’accidents, ainsi que les services les plus concernés par les accidents du travail afin d’ajuster le nombre de SST en fonction des besoins réels.
2- Bien communiquer avec l’organisme de formation
Une fois l’organisme sélectionné, le travail de préparation ne s’arrête pas là. Pour que la formation soit efficace, il est recommandé d’échanger en amont avec l’organisme de formation ou le formateur sur :
- Le secteur d’activité de l’entreprise : Les risques dans une entreprise de transport ne sont pas les mêmes que dans un laboratoire ou une administration.
- Les familles de risques présentes : Risques chimiques, mécaniques, administratif, travail en hauteur… Des scénarios d’accidents proches de votre réalité pourront être donnés en salle.
- Des exemples concrets d’accidents passés : Fournir des cas réels d’accidents survenus dans l’entreprise permet au formateur de créer des mises en situation réalistes et parlantes pour les stagiaires.
Plus le formateur connaît le terrain, plus les SST formés seront efficaces en cas de situation réelle.
3- Sélectionner des salariés volontaires
Un SST formé doit être réactif, engagé et prêt à intervenir en cas d’urgence. Forcer un salarié à devenir SST peut être contre-productif, car une personne peu motivée risque de ne pas s’impliquer dans la formation et de ne pas intervenir en cas d’accident.
Idéalement, la formation SST doit être proposée à des volontaires, en expliquant clairement :
- Le rôle du SST dans l’entreprise.
- L’intérêt de la formation, aussi bien professionnel que personnel (les gestes pour l’enfant et le nourrisson sont aussi vu en formation).
- L’importance de leur mission pour leur sécurité et celle de leurs collègues.
Bien entendu, si aucun volontaire ne se présente et que l’entreprise doit désigner des SST, il est important de les sensibiliser à l’enjeu et de les accompagner dans leur engagement.
Un SST volontaire sera plus impliqué et prendra son rôle au sérieux en cas d’accident.
A cela s’ajoute le fait que la formation s’adapte aussi à vos contraintes organisationnelles (découpage des jours, adaptation des horaires par exemple.)